3 Septembre, 2000
Le jour avant mon départ pour Amsterdam, j'ai passé une semaine en Idaho pour me préparer pour le voyage et voir ma famille. J'ai passé un bon moment avec maman et ai passé plus temps avec grand-père et grand-mère. Il va s'écouler beaucoup de temps avant que je les revoie. Maman et moi sommes monté à Cress Creek, un chemin ou nous allions quand j'étais petite. C'est exactement la même chose que ce dont je me souviens de l'école primaire. Maintenant, je suis à Seattle-voir mes amis, aller dans les endroits que je connais, beaucoup de nostalgie. Cette place me manque.
4 Septembre, 2000
6 h.
Assise dans l'aéroport je suis prête à embarquer. Les excès de bagages étaient enregistrés avec seulement un petit supplément dans le prix. Du moment qu'ils arrivent... Je reste éveillée jusqu'à 23 heures. Je n'aurai pas dormi pendant 50 heures quand je me coucherai mardi soir. Je veux dormir-je peux seulement rêver des hommes internationaux. J'avais attendu si longtemps pour ce voyage, que je n'en reviens pas que celà se réalise maintenant.
7 h
Je m'assieds dans l'avion. Dans quelques instants, c'est « Au revoir les Etas-Unis ! » Quand je parle avec les gens, ils me demandent si je suis agitée. Je ne peux pas dire « oui », parce que je ne le suis pas. Pour le moment, c'est simplement un autre vol.
21 h
Cette fois je monte dans l'avion à Newark, New Jersey, et quand j'arriverai, je serai à l'Aéroport Schiphol… Amsterdam… en Hollande... l'Europe ! J'avais eu un arrêt de dix heures dans cet aéroport, et maintenant je suis prête, il faut que je parte ! Sur l'avion, je peux entendre de l'anglais, de l'hollandais, et peut-être même du francais. Si je veux, je peux commander des boissons. L'idée d'avoir de l'alcool me dégoute pour l'instant, mais c'est bien d'avoir la possibilité. Je suis peut-être plus agitée que je ne le pensais. « Vol 70 avec service à Amsterdam, 5 heures et 39 minutes. »
7:10 h
Mon horloge interne est dérèglée et je ne peux pas dormir. Je viens juste d'avoir à m'enfermer à clef dans les toilettes pour pleurer. Maintenant mon nez coule. Je n'avais vraiment pas prévu cette réaction. Je ne sais pas si j'ai le mal du pays, pour ma famille et mes amis. C'était bien d'aller à nouveau à Seattle avant de partir, mais c'est plus dur de partir. Je me sens très seule à cet instant. Dans cet avion, avec tous ces gens, je voulais que quelqu'un prête attention au fait que je sois bouleversée. Je veux simplement fermer mes yeux et être arrivée quand je les ouvre.
7 Septembre, 2000
Bien, je suis ici. Quand je suis arivé mardi, j'étais trop fatiguée pour m'émerveiller. Ca ne ressemblait pas à un pays étranger quand l'avion a atterri. Mon logeur, Max, m'a pris à l'aéroport. Au 17 rue Smaragdlaan, c'est une petite maison mignonne, très longue et très étroite. Aussitôt que nous sommes arrivés chez nous, je me suis couchée et je me suis réveillée toute seule pour manger quelque chose. Hier, j'ai réglé les formalités pour l'inscription à l'université et me suis promené à vélo autour de la ville. Max me montre le chemin à Rapenburg, où on trouve le bureau international. C'était très étonnant de réaliser que j'étais en Hollande. C'est vrai qu'il y a des moulins en Hollande et de toute ma vie je n'avais jamais vu autant de vélos. J'essaye de parler hollandais, mais souvent je parle anglais à la place. Toutefois, la majorité du temps, je parais bête parce que je ne veux pas parler anglais. Je veux vraiment apprendre la langue ici ! Aujourd'hui, nous avons eu une journée d'intégration pour les étudiants internationaux et j'ai rencontré plusieurs personnes, Américains pour la plupart.
23 Septembre, 2000
Après avoir passé deux semaines et demi en Hollande, je dois dire que monter à vélo partout est très normal, sauf dans ces rares moments où j'avais l'impression d'être dans la quatrième dimension et je pensais : « où suis-je ? » L'autre soir, six d'entre-nous sont monté à vélo le long d'une rue déserte. C'était Harlemmerstraat, la rue avec toutes les boutiques et les magasins. Ce matin, je suis monté à vélo à la gare avec un gros sac sur mon dos, et un autre en équilibre sur le guidon. Les Hollandais prennent tout sur leurs vélos. J'avais tout vu, en partant d'un matelas jusqu'à trois enfants !
J'aime bien la vie en Hollande, mais je suis frustrée avec mon incapacité à utiliser la langue. Quand j'utilise le hollandais, il semble que je repasse toujours à l'anglais, et en tout cas la plupart du temps les gens utilisent l'anglais aussitôt qu'ils entendent mon accent américain. Tous mes amis à ce moment sont des étudiants internationaux-ceux que j'aime bien. Mais je veux connaître les étudiants néerlandais aussi même s'ils me rendent très nerveuse !
La foule internationale est très intéressante. C'est presque encore comme la première année de l'université. L'autre soir au Café Einstein il y avait une grande salle enivrée remplie d'hormones et de peines de cœur.
Cependant, ce week-end avait été un bon changement. Je suis dans un petit village allemand dans la Forêt Noire. Je ne pensait pas que ce que je visiterai après serait l'Allemagne. Je pensais que cela serait Paris. Nous avons pris un train a 6 : 30 de Leiden et avons voyagé au travers de la Hollande pour le sud-est de l'Allemagne. La campagne allemande est ponctuée de châteaux et de cathédrales. Forbach est un petit village avec rien d'ouvert le week-end. Mais ici, ce n'est pas grave. Nous sommes descendu du train, sommes passés sous un pont de bois et avons marché jusqu'à l'hôtel, qui semblait être une propriété familiale. Il y a un « Gastube » à notre hôtel où nous avons mangé, et il y avait un gros chien Arendale qui dormait sur le parquet.
C'est la première fois que je rencontre une véritable barrière avec la langue. Il faut être créatif pour communiquer.
1 Octobre, 2000
Destination: Bruxelles
Compagnons: Dimitrios, le petit ami de mon amie lituanienne, et Johann, son co-locataire francais.
Les Evénements du Jour : Beaucoup de desserts, saumon fumé commandé par erreur (tous avaient reconnu sauf moi la partie « fumé » de « saumon fumé »), mes efforts pour parler francais (J'ai dit, « Avez-vous des timbres pour les cartes postales ? » La vendeuse m'a dit en anglais, « Yes, we do. How many would you like ? »), une mission pour le chocolat, les moules à Bruxelles (c'est mieux en anglais ! « mussels in Brussels »), et les méditations sur l'age des pierres sur lesquelles nous avons marché.
La Réaction : Ceci est véritablement la vision de l'Europe à laquelle je m'étais préparée !
5 Novembre, 2000
J'avais été en Europe depuis deux mois maintenant. Les trois semaines dernières avaient été très dures. J'étais malade, le temps était mauvais, et en plus j'avais le mal du pays moins le contact habituel avec mes amis Américains aux Etats-Unis. L'excitation des commencements était partie, laissant la place aux habitudes liées à la longue durée.
J'avais beaucoup critiqué les choses néerlandaises et étais frustrée par mon incapacité pour parler la langue. Aussi, je n'ai personne avec qui pratiquer. Je deteste entendre «Het is niet mokelijk.» La traduction : « Ce n'est pas possible. » Mais mon amie autrichienne, Ulli, qui a étudié à Seattle l'année dernière, m'a rendu visite et m'a aidé. C'était bien de voir un visage familier. Elle aussi, avait enduré aux Etas-Unis ce que j'avais experimenté en Hollande. En tout cas, nous sommes allé à Amsterdam pour voir le musée de Van Gogh et la maison d'Anne Frank sur le Prinsengracht. Cela m'avait aidé à voir la beauté d'Amsterdam et en montrant Leiden à Ulli, j'ai redécouvert Leiden. Nous avons trouvé aussi un restaurant de bagels qui m'a fait penser aux Etas-Unis. Elle m'a aussi aidé à projeter un voyage pour rendre visite à Jean-Pierre, notre ami qui a aussi étudié avec nous à Seattle. Je suis ici une semaine plus tard, en France pour la premiere fois. JP habitte à Combourg, un petit village près de St. Malo. St. Malo est une ville du môyen age. La plupart de la ville est Intra-Muros. C'est sur la côte de la Bretagne, en donnant sur la Manche. J'ai marché autour des remparts de la ville d'où lesquels on avait une magnifique vue de la mer. Je suis maintenant chez JP.
6 Novembre, 2000
Je m'assieds dans le couloir d'un train qui va de Caen à Paris. JP et moi conduisons (c'est bien d'être dans une vraie voiture) de la maison de ses parents à Combourg jusqu'à Caen, où JP a etudié pour une année. Il y reste jusqu'à ce qu'il trouve un emploi. J'avais une reservation pour le train de 18:30. Malheuresement, il y avait un embouteillage provencial, alors nous étions trop en retard pour prendre le train. J'ai pris le train de 18:50, mais tout le monde a fait la même chose. Il y a beaucoup de gens dans le couloir, dans les vestibules, et tout le monde est très silencieux et en énnervé. Très francais. Au début, je ne savais pas quoi penser, mais maintenant en y réfléchissant, c'est très amusant. Cependent, si celà m'était arrivé il y a deux semaines en Hollande, ma réaction aurait été très differente. En tout cas, passer le weekend avec la famille de JP était éttonant. J'ai rencontré sa mère, son père, et sa tante. Hier quand nous arrivions chez eux, dans la campagne, le dejeuner nous attendait. Il y avait le pain, les tomates, et la purée de carottes. Je pensais que tout celà constituait le menu entier. Puis ils presentaient la quiche faite-maison, les hâricots du jardin, le porc et les cotelettes d'agneau grillées dans la cheminée. Ensuite venait le Camenbert et le fromage Suisse. Puis venait la crème brulée. Le café a fini le repas. Le diner du dimanche était très semblable, sauf que le porc était remplacé par un poulet qui avait plein d'amis dans le poulailler, et la tarte aux pommes pour le déssert. Les parents de JP ne parlent pas anglais, alors j'aimais bien essayer de parler avec eux en français. J'espère que ce train arrivera tôt parce que je ne veux pas m'asseoir dans ce satané couloir.
9 Novembre, 2000
J'ai passé le 7 à Paris toute seule, car mes amis ne sont pas arrivés. Après un beau voyage dans le couloir d'un train, je suis arrivée à Paris Nord où je devais changer de métro pour aller à l'hôtel. Il semble que j'avais l'air d'être perdue parce que cet homme bizarre m'a demandé (en français, bien sûr) où j'allais. Il m'a dit quelle ligne prendre, puis il a repondu qu'il viendrait avec moi. Il a essayé de porter mes bagages, mais j'ai refusé. Il m'a demandé, « Est-ce que tu as peur ? » J'étais très mal à l'aise et je n'ai pas parlé parce que je pensais que je n'etais pas en mesure de lui repondre comme je le voulais en français. Il ne m'a pas laissé seule, et il a pris aller chez mon hôtel. Il a attendu dehors pour quelque temps. Il m'a donné son numéro de téléphone et m'a dit de lui téléphoner le jour suivant, quelque chose que je n'ai pas l'intention de faire.
En tout cas, j'avais une belle journée à Paris. Pendant la nuit dans hôtel, j'ai tracé le plan des sites que je voulais voir et aussi les itinéraires de métro. Après avoir eu un petit déjeuner, des croissants et du fromage, j'ai pris le métro de la place de la République jusqu'à Montmartre où j'allais au Sacré Cœur et j'ai monté les 200 marches pour avoir une vue magnifique de toute la cité. Puis je suis allé au Cimetière Montmartre, ce qui était très sombre et tranquille à cause de la pluie brûmeuse. Ensuite je suis allé à l'Arc de Triomphe qui donne sur les Champs-Elysées et a une vue avec la Tour Eiffel au premier plan. Puis je suis allé à Notre Dame et à Sainte Chapelle ainsi qu'au Quartier Latin. J'ai « fait Paris » à la Américaine. Je sais qu'il y a beaucoup de sites que je n'ai pas pu voir, mais même si je n'avais qu'un jour a Paris dans ma vie entière, je serais satisfaite.
En ce moment, je suis dans un train de nuit qui se dirige vers la Suisse. Je vais passer deux jours à Interlaken et deux jour à Bern pour visiter Andréa, une amie suissesse que j'ai rencontré à Idaho Falls quand elle y a étudié pendant le lycée. J'avais deux différents amis américains qui m'ont dit que Interlaken est leur place favorite en Europe. Cependant, Andréa a rit quand je lui ai dit et m'a dit que c'était trop touristique.